Envoyé spécialDéserts médicaux : la voie roumaine

France TV
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27 min 23 s

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Disponible jusqu'au 13/07/2025

Un reportage de Laura Orosemane, Brice Gouronnec, David Beaucaire et Michel Leray / France.TV presse. Chaque année, près de 1 500 étudiants français prennent place sur les bancs des facultés de médecine roumaines. Ils s’installent dans la ville de Cluj-Napoca, en Transylvanie, ou dans celle de Iași, près de la frontière avec la Moldavie. Là-bas, pas de numerus clausus, mais des cours en français dispensés en petit groupe après une sélection sur dossier. Une voie de recours pour de plus en plus d’étudiants français découragés par notre système universitaire d’études de santé : trop compétitif, trop scolaire, trop fermé…Mais après six ans d’études, leur diplôme roumain reconnu partout en Europe en poche, c’est un nouveau parcours du combattant qui les attend pour passer le concours de l’internat dans l’Hexagone. Pourtant, la France n’a jamais eu autant besoin d’eux pour faire face aux déserts médicaux. Six millions d’assurés sociaux n’ont pas de médecin traitant.En savoir plus
Diffusé le 17/10/2024 à 17h20 - Disponible jusqu'au 13/07/2025
Un reportage de Laura Orosemane, Brice Gouronnec, David Beaucaire et Michel Leray / France.TV presse. Chaque année, près de 1 500 étudiants français prennent place sur les bancs des facultés de médecine roumaines. Ils s’installent dans la ville de Cluj-Napoca, en Transylvanie, ou dans celle de Iași, près de la frontière avec la Moldavie. Là-bas, pas de numerus clausus, mais des cours en français dispensés en petit groupe après une sélection sur dossier. Une voie de recours pour de plus en plus d’étudiants français découragés par notre système universitaire d’études de santé : trop compétitif, trop scolaire, trop fermé…Mais après six ans d’études, leur diplôme roumain reconnu partout en Europe en poche, c’est un nouveau parcours du combattant qui les attend pour passer le concours de l’internat dans l’Hexagone. Pourtant, la France n’a jamais eu autant besoin d’eux pour faire face aux déserts médicaux. Six millions d’assurés sociaux n’ont pas de médecin traitant.