Envoyé spécialAffaire Le Scouarnec : un silence coupable ?

France TV
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Décryptage & investigation

46 min 13 s

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Disponible jusqu'au 19/09/2025

Un procès hors norme s’est ouvert à Vannes le 24 février. Joël Le Scouarnec, ancien chirurgien, comparaît devant la cour criminelle du Morbihan pour « viols aggravés » et « agressions sexuelles aggravées ». 299 victimes présumées, principalement des patients mineurs, se succéderont à la barre pour témoigner contre lui. Les faits reprochés s’étalent de 1986 à 2014. Ce n’est pas la première fois qu’il fait face à la justice. En 2020, il avait déjà été condamné à 15 ans de prison après avoir reconnu le viol de ses nièces et d’une fillette de 6 ans, la première à l’avoir dénoncé. Comment un pédocriminel a-t-il pu sévir pendant trois décennies, dans cinq établissements différents, sans jamais être inquiété ? Ni sa famille ni ses collègues n’ont signalé le moindre comportement suspect. Pourtant, en 2005, il avait déjà été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour importation et détention d’images pédopornographiques. Une peine sans obligation de soins ni interdiction d’exercer.En savoir plus
Diffusé le 20/03/2025 à 17h43 - Disponible jusqu'au 19/09/2025
Un procès hors norme s’est ouvert à Vannes le 24 février. Joël Le Scouarnec, ancien chirurgien, comparaît devant la cour criminelle du Morbihan pour « viols aggravés » et « agressions sexuelles aggravées ». 299 victimes présumées, principalement des patients mineurs, se succéderont à la barre pour témoigner contre lui. Les faits reprochés s’étalent de 1986 à 2014. Ce n’est pas la première fois qu’il fait face à la justice. En 2020, il avait déjà été condamné à 15 ans de prison après avoir reconnu le viol de ses nièces et d’une fillette de 6 ans, la première à l’avoir dénoncé. Comment un pédocriminel a-t-il pu sévir pendant trois décennies, dans cinq établissements différents, sans jamais être inquiété ? Ni sa famille ni ses collègues n’ont signalé le moindre comportement suspect. Pourtant, en 2005, il avait déjà été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour importation et détention d’images pédopornographiques. Une peine sans obligation de soins ni interdiction d’exercer.