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La neurodivergence fait référence à l’idée que les variations dans le fonctionnement et le comportement du cerveau, comme l’autisme, le TDAH et la dyslexie, sont des différences humaines naturelles plutôt que des troubles. Elle explicite les différentes façon de penser et traiter le monde.
Dès le départ, Daria s’efforce d’observer le chaos qui l’entoure plutôt que de s’y jeter à corps perdu. Elle est la reine des roulements d’yeux et des regards en coin, faisant souvent des commentaires sarcastiques à propos de ses camarades. Cette introspection et sa préférence pour les conversations profondes avec sa meilleure amie, Jane, suggèrent un autre type d’interaction sociale qui résonne chez certaines personnes neurodivergentes.
Qu’il s’agisse de critiquer les normes sociales ou d’être imperturbable, sa concentration particulière est quelque chose à laquelle d'autres personnes autistes peuvent s’identifier. De plus, qui ne s’est jamais senti dépassé par le brouhaha incessant présent au lycée ? Les réactions de Daria à ces situations la poussent souvent à rechercher des coins plus calmes, ce qui reflète les expériences sensorielles de beaucoup de personnes diagnostiqués.
Alors, Daria est-elle une représentation de l’autisme ? Bien que les créateurs ne l’aient jamais étiquetée comme telle, ses traits correspondent pour certains à ceux des personnes neurodivergentes. Elle est devenue une héroïne à laquelle de nombreux jeunes adultes s’identifient et qui se sentent déphasés dans un monde qui semble souvent trop bruyant et chaotique.
En un mot, Daria n’est pas seulement un personnage ; c’est tout un esprit ! Que vous soyez ici pour la nostalgie ou pour vous reconnaître dans ses expériences, Daria Morgendorffer continue d’inspirer et de se connecter avec les jeunes (ou les plus vieux mélancoliques) de manière à la fois drôle et significative. Alors, levons notre verre (ou une canette de soda) à l’outsider ultime qui nous rappelle qu’il est normal d’être différent.